A l’écoute des premières oeuvres dites « atonales » de Schoenberg

A L’ECOUTE DES PREMIÈRES OEUVRES DITES « ATONALES » DE SCHOENBERG

Par Jean-Marie Rens, compositeur et analyste, accompagné au piano par Matthieu Normand et Clément Cerovecki

C’est en 1909 qu’Arnold Schoenberg signe sa première œuvre atonale. Il s’agit d’un triptyque écrit pour le piano qui a pour titre Drei Klavierstücke op 11. Rompre avec la tonalité encore bien ancrée chez plusieurs compositeurs à cette époque est presque un sacrifice pour le compositeur viennois qui, à la fois dans ses œuvres antérieures, mais aussi dans son traité d’harmonie ainsi que dans de nombreux écrits, montre son attachement à la musique tonale.

Mais, que veut bien dire le terme musique atonale ? Changer la syntaxique impose-t-il de changer les gestes du passé, les formes, voir les procédés compositionnels ?

C’est au travers de la première des trois pièces de l’OP 11 ainsi que des six courtes pièces de l’OP 19, que Jean-Marie Rens en compagnie de Matthieu Normand et Clément Cerovecki, nous propose de (re)découvrir en quoi la musique de Schoenberg de cette époque tonale s’inscrit profondément dans une continuité historique. À l’écoute et à l’analyse de la musique de Schoenberg, il est tout à fait pertinent de considérer que ce compositeur génial est un des derniers grands représentants du romantisme germanique.

 

Lundi 12 décembre à 19h

Académie – rue de Neufchâtel 16 – 1060 Saint-Gilles

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